Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/469

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laquelle paroissent certains fluides ; elle l’est enfin dans l’écume d’un liquide agité.

Le second degré de cette tendance dont nous parlons, degré beaucoup plus sensible et plus marqué que le premier, se trouve dans les corps solides, tels que le fer, la pierre, le buis, etc.

Le troisième, qui est comme limitrophe des deux premiers, et qui tient le milieu entre ces deux extrêmes, se manifeste dans les substances dont les parties étant mises en contact avec celles d’un autre corps, et s’y attachant à cause de leur viscosité, ne laissent pas de rester attachées les unes aux autres, en vertu de cette même qualité, évitant ainsi la solution de leur propre continuité ce qui leur permet de s’allonger et de se figurer en fils ; telles sont la colle, la poix, la glu, etc. Mais on doit observer que tous les corps solides ont plus ou moins de ténacité, et qu’ils préfèrent le contact d’un corps tangible à celui de l’air. Car l’eau, par exemple, lorsqu’elle est en très petite quantité reste adhérente à la surface