Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/91

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fragmens ; le mouvement occasionné par la pression, tâtant, pour ainsi dire, de tous les côtés, et brisant le corps dans les parties où il trouve le moins de résistance.

11. La poudre à canon qui, en prenant feu, forme, par sa subite expansion, une flamme d’un si grand volume, et qui résiste victorieusement à la compression, se meut circulairement (du centre à la circonférence, selon tous les rayons de la sphère dont elle occupe le centre) (car la flamme est de nature fort analogue à celle des corps liquides) ; tantôt produisant un recul, tantôt brisant la pièce d’artillerie, mais ordinairement chassant la balle devant elle, parce que c’est de ce côté-là qu’elle trouve le moins de résistance.

12. Le mouvement de compression (qui est diamétralement opposé à celui d’extension, et qu’ordinairement, en empruntant une expression populaire, nous appelons mouvement de liberté), a lieu lorsqu’un corps, après avoir été