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décide la question, c’est qu’on trouve le gui, tantôt sur les branches, et tantôt dessous ; et dès-lors on ne peut plus dire qu’il provient d’une graine qui est tombée dessus[1]. Le gui croît ordinairement sur le pommier, franc ou sauvageon ; quelquefois sur le coudrier ; rarement sur le chêne ; et celui de cette dernière espèce a des propriétés médicales[2]. Il conserve sa verdure l’hiver comme l’été ; son fruit est d’une blancheur éclatante. En un mot, c’est une plante tout-à-fait différente de celle sur laquelle elle croît. Ainsi, dans cette question, il est deux points hors de doute : l’un, que cette superfétation a pour cause la surabondance de la sève dans la branche qui la produit ; l’autre, qu’elle est le produit d’une