Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/73

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2°. Les bois susceptibles de devenir lumineux lorsqu’ils se putréfient, sont le saule, le frêne, le coudrier, etc. mais il se peut que d’autres espèces de bois aient la même propriété.

3°. Les racines, la tige et les branches indistinctement ont cette propriété de luire ; mais les racines l’ont à un plus haut degré.

4°. Si l’on considère, durant le jour, les parties de ce bois qui luisent dans les ténèbres, les unes paroissent blanchâtres ; les autres, rougeâtres.

5°. Telles de ces parties lumineuses sont molles et même un peu moites, les autres sont plus solides et plus dures ; ainsi l’on pourroit donner à ces dernières telle figure qu’on voudroit ; par exemple, en faire des croix, des grains de cha-

    celle du grand scarabée lumineux de St. Domingue et il m’a paru que, pour le degré de lumière, on pouvoit les ranger dans l’ordre même où je les place ici ; un seul de la dernière espèce, mis dans une fiole, m’éclairoit assez pour que je pusse lire un caractère plus fin que celui-ci.