Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/76

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de luire, D’autres qui étoient restés pendant le même temps dans une cave ou autre lieu obscur[1], la conservèrent.

10°. Si, après avoir fait plusieurs trous à un morceau de bois de cette espèce, on l’expose à l’air pendant quelque temps, il acquiert plutôt cette propriété dont nous parlons ; ce qu’on peut expliquer en disant que cette plus grande aptitude à devenir lumineux est l’effet de la solution de continuité qui provoque ou accélère la putréfaction, comme nous l’avons observé dans les articles précédens.

11°. Tant que ce bois est vif et végète, les morceaux qu’on en tire ne deviennent point lumineux ; et le seul qui le devienne, c’est celui qui est mort sur pied.

12°. Un morceau de ce bois déja lumineux ayant été humecté d’huile, con-

  1. Il faut ajouter, et humide ; car l’obscurité n’est pas l’opposé de la sécheresse ; et d’ailleurs il paroît, d’après la totalité de ces expériences, que l’humidité de l’air auquel on expose ce bois, est une condition nécessaire pour le rendre lumineux en augmentant sa putridité.