Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/118

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plus aiguës, redevinssent plus amples et plus branchues, comme dans les jeunes daims. À l’aide de ces expériences et d’autres semblables, on sauroit s’il est possible de provoquer la formation de cette substance dure dont les cornes ou les dents sont composées, et de la déterminer vers les parties d’où elles naissent ordinairement. Dans les mêmes vues on pourroit faire d’autres expériences et d’autres observations, afin de savoir comment il faudroit traiter les oiseaux tout jeunes, pour que leur bec devint et plus gros et plus long qu’il ne l’est ordinairement ; ou pour augmenter la grosseur et la longueur de leurs serres, de leurs ergots, de leurs éperons, etc. Enfin, il faudroit tâcher de composer un gargarisme, une eau ; en un mot, une substance de telle nature que les enfans auxquels on l’administreroit, eussent les dents plus belles et plus fortes : la substance qu’on emploie ordinairement dans cette vue, est le corail.