Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/121

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Et nous voyons que certains animaux, qui, étant sauvages, engendroient rarement, deviennent plus féconds en devenant domestiques ; parce que, dans le dernier cas, ils sont tenus plus chaudement et mieux nourris. Quant aux daims, on sait que le temps de leur rut est le mois de septembre, époque où ayant été abondamment nourris durant tout l’été, ils sont dans cet état de plénitude auquel tient la faculté d’engendrer. Lorsque les pluies tombent de bonne heure ; par exemple, un peu avant la mi-septembre, le rut de ces animaux est avancé d’autant ; et par la même raison, la sécheresse le retarde un peu. Le

    elle est en dehors, parce que, chez les autres, elle est en dedans. Mais au fond, qu’importe que les uns ne mangent pas assez, pourvu que les autres mangent trop ; la meilleure pitance appartient de droit à ceux qui n’ont pas faim, et qui ne l’ont pas gagnée : cette inégalité a trop duré pour n’être pas juste ; plus on a souffert d’un mal, moins on a droit deo s’en plaindre, et l’antiquité d’un abus doit le légitimer.