Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/188

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me temps, ces différences seront encore plus sensibles : expérience qui prouve que les corps se conserveroient assez bien dans le mercure ; et que ce métal a non- seulement la propriété de les conserver, mais de plus celle de les durcir par sa froideur. Si cette fleur paroît encore fraîche, cette fraîcheur vient seulement de ce que le mercure l’a conservée dans l’état où elle étoit au moment où on l’y a plongée ; fait d’autant plus remarquable, que le mercure la comprime fortement[1]. Mais la tige ne pourroit être plus roide si elle n’eût été durcie ; effet qu’il faut sans doute attribuer à la froideur de ce métal.

Observation relative à l’accroissement et à la multiplication des métaux.

797. Quelques anciens rapportent qu’on trouve dans l’île de Chypre une espèce de fer qui, étant coupé par petits

  1. Mais cette compression est égale et uniforme dans toutes les parties.