Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/241

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par exemple, les selles, sont aussi ceux qui exhalent l’odeur la plus fétide ; ceux qui proviennent de la seconde digestion, tels que l’urine, sentent un peu moins mauvais ; et ceux qui proviennent de la troisième, encore moins, Les sueurs, par exemple, exhalent une odeur plus supportable que celle des deux premiers genres de déjections, sur-tout la sueur des sujets de complexion fort chaude. De même, la plupart des substances putréfiées sentent mauvais ; et c’est tantôt une odeur fétide, tantôt une odeur de moisi, La cause de cette odeur rebutante des matières excrémentitielles, peut être qu’il résulte de la putréfaction un arrangement de parties, une texture contraire, par sa nature et ses effets, à celle qui constitue un corps sain et vigoureux ; la première n’étant, à proprement parler, que la dissolution de cette dernière forme (mode ou manière d’être), Une autre raison plus intime et plus profonde, qui peut servir à expliquer le même fait, c’est que les objets qui sont de nature à flatter un sens