Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/28

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vrir la porte à cent erreurs, en admettant une seule vérité d’après un préjugé. D’ailleurs, l’ivraie qui croît dans un champ, n’est pas une raison pour se priver du froment qui croît à côté ; et les erreurs d’un grand homme sont presque toujours instructives, parce qu’il y mêle presque toujours quelque vérité qui aide à les découvrir, et qui vaut souvent mieux que celle qu’il cherche.

On ne trouvera point dans cet ouvrage d’autre plan général que celui dont nous venons de donner une idée. Cependant la 4e. la 5e. la 6e. et la 7e. Centurie ne composent qu’un même sujet et ne forment qu’un seul corps, dont les parties tendent toutes au même but ; savoir : la perfection de l’agriculture. Il en est de même de la 2e. et de la 3e. qui traitent des sons ; ainsi que de la 9e. qui a principalement pour objet les pronostics qu’on peut former relativement aux saisons, et, en général, à la température prochaine ou éloignée. Il en faut dire au-