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ce qu’on éprouve lorsqu’on regarde un objet en tenant les paupières à demi-fermées, comme le font, habituellement et par instinct, les personnes qui ont la vue fort basse. Mais lorsque les personnes âgées veulent lire, elles ont soin d’éloigner de leurs yeux le papier ; parce que la disposition des esprits visuels, dans ces derniers sujets, étant diamétralement opposée à celle qu’ils ont habituellement dans les personnes qui ont la vue basse, ils ne peuvent se réunir et se concentrer suffisamment, qu’autant que l’objet se trouve à une certaine distance de leurs yeux[1].
- ↑ Toutes les explications de cet article sont pitoyables, comme toute l’optique de ce temps-là, ou Descartes et Newton n’avoient pas encore paru. Il veut dire que les humeurs, dans l’œil d’un vieillard, étant moins réfringentes que dans celui d’un jeune homme, les rayons de lumière qui viennent d’un objet fort proche, ne sont pas assez convergens,
la partie d’objet qu’on regarde ; ce qui met en état de voir l’un ou l’autre, non plus clairement, mais plus distinctement.