Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/365

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beaucoup trop étroite pour un pronostic de ce genre ; mais le concours de trois ou quatre des meilleurs signes donneroit aux prédictions une probabilité qui équivaudroit à la certitude absolue, du moins dans la pratique.

7°. Nous joindrons à l’exposé de chaque signe un petit essai d’explication, destiné à montrer la relation naturelle qui existe, ou peut exister, entre le signe et l’événement annoncé. Ces explications, lorsqu’elles seront combinées avec des observations directes, convertiront les simples probabilités en certitude ; et lorsqu’elles seront seules, elles pourront du moins suggérer, provoquer et diriger ces observations qui manquent.

8°. Enfin, pour ne pas nous exposer à attribuer à Bacon ou à Toaldo nos propres erreurs, nous désignerons les indications du premior par un (B) ; celles du second, par un (T), et les nôtres, par une (L). Quant aux explications, ayant trouvé peu de guides dans cette route presque nouvelle, nous serons souvent forcés de marcher seuls, en donnant toutefois nos idées pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire, pour de simples conjectures.

Table raisonnée des lois et des signes.

1°. Points lunaires. (T) Lorsque le concours de deux ou trois points lunaires, tels que quadratures, sizygies, nœuds, apogée, périgée, etc. répond