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Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/451

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sez ancienne, comme on le voit ici, que celle qui suppose la possibilité d’une fascination relativement à ces deux effets dont nous venons de parler ; je veux dire, l’amour qu’on peut exciter par un tel moyen, et cette indisposition que l’envie peut occasionner. Or, c’est toujours par les yeux et les regards que s’opèrent l’un et l’autre genre de fascination. Cependant, si les impressions contagieuses d’esprit à esprit ont quelque réalité, elles peuvent être l’effet de la seule présence de l’individu actif, et les

    core affirmativement que nous l’ignorons. Quoi qu’il en soit, si le corps humain est électrique, par cela seul qu’il n’est à certains égards qu’une bouteille de Leyde habituellement chargée, comme nous l’avions avancé dans la Balance naturelle, et comme on l’a prouvé depuis, il ne seroit pas impossible qu’un homme plein d’espérance et de vigueur électrisât positivement les individus qui traiteroient fréquemment avec lui, et qu’un envieux, un hypocrite de profession électrisât négativement ceux dont la présence humilieroit sa vanité.