à de telles assertions, à moins qu’on ne suppose ici l’entremise et la coopération des esprits infernaux.
Il seroit donc inutile de nous demander à nous-mêmes des expériences qui pussent fournir des preuves solides du pouvoir que l’imagination d’un individu peut exercer sur le corps d’un autre ; nous n’en connoissons point, ou presque point, sur lesquelles on puisse faire fond ; celles qu’on peut tirer des écrits ou des traditions de la magie, n’étant que des preuves fort équivoques, vu que la coopération tacite des démons peut y concourir. Ainsi, nous serons forcés, dans cette recherche, de recourir à de nouvelles expériences, et nous ne pourrons donner tout au plus que des indications pour diriger les essais de ce genre ; non des expériences positives et déjà faites. Si quelqu’un de nos lecteurs pensoit que nous aurions dû, ayant d’entreprendre de traiter une telle matière, commencer par faire nous-mêmes, un certain nombre d’expériences en ce genre