Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/521

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8°. Il faut bien nettoyer la plaie, soit avec du vin blanc, soit avec l’urine même du blessé ; puis la bander, à l’aide d’un linge fin qu’on laissera dessus jusqu’à parfaite guérison.

9°. Il faut avoir soin d’envelopper et de tenir couverte toute cette partie de l’arme qui est enduite, de peur que si elle étoit exposée à l’action de l’air, toute sa vertu ne s’évaporât.

10°. Après avoir ôté l’onguent de dessus l’arme, on pourra le garder pour s’en servir une autre fois ; et alors on trouvera sa vertu plutôt augmentée que diminuée.

11°. Ce procédé est plus efficace et plus curatif que tous les emplâtres et autres moyens qu’on emploie ordinairement.

Enfin, il guérit la blessure d’un animal tout aussi bien que celle d’un homme ; ce qui me plaît beaucoup plus que tout le reste ; cette méthode devenant ainsi plus facile à observer et à vérifier.

995. Quoiqu’on nous voie relever souvent, dans cet ouvrage, la négligence et l’esprit superficiel qui préside ordinaire-