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Page:Bacon - La Nouvelle Atlantide de François Bacon, 1702.djvu/137

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Rien de plus facile que de cacher la marche d’un petit nombre de personnes, qui suivent chacune un chemin différent.

   Le grand Basile, au contraire, a surpris des ennemis expérimentés, des garnisons qui veillaient et sur elles et sur les autres, des officiers et des soldats qui appartenaient à une république toujours attentive, qui n’épargne rien pour être avertie de tout, des gens aguerris, soupçonneux, préparés aux événements les plus subits. Il a fallu faire avancer, non pas un homme, mais des légions entières, leur faire traverser des provinces encore suspectes ou inquiètes, sans que les marins répandus par tout, en eurent la moindre connaissance. Ces difficultés, dit Philarque, auraient arrêté tout autre que le monarque Eleutherien.