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Page:Bacon - La Nouvelle Atlantide de François Bacon, 1702.djvu/257

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ce vaisseau, lui dis-je aussitôt ? Il est prêt à mettre toutes ses voiles au vent. Alphée vous contera lui-même comment cela s’est fait : ne différons point notre fuite : partons dès la nuit prochaine. Pourrez-vous tromper la vigilance du gouverneur, vous dérober de sa maison ? Personne ne se défie de nous, répondit Euphranor, ainsi personne ne veille sur nous, je connais une petite porte qui donne dans une rue détournée, par où il nous sera aisé d’évader sans bruit. Demain je vous amène ici, à onze heures de nuit, toute notre troupe sans qu’il en manque un seul homme. Nous vous recevrons, lui dis-je, à bras ouverts. Prenez garde qu’une affaire si heureusement conduite jusqu’à cette heure, n’aille échouer par l’imprudence de quelqu’un.