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Page:Bacon - La Nouvelle Atlantide de François Bacon, 1702.djvu/53

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vin de la vigne, d’une liqueur faite avec du grain, mais beaucoup plus clairet et plus transparente que la bière, et d’une espèce de cidre agréable et merveilleusement rafraichissant, exprimé d’un certain fruit de ce pays-là. Nous fûmes aussi régalés d’une grande quantité d’oranges rouges, excellentes pour les malades ; l’on nous assura que c’était un remède présent et efficace contre les maux contractés sur mer. Outre cela notre conducteur nous fit présent d’une boite remplie de petites pilules grises, et nous dit que si nos infirmes en avalaient chacun une, tous les soirs en se mettant au lit, elles avanceraient extrêmement le retour de leur santé.

   Le lendemain après nous être un peu remis du travail et de la fatigue que nous avions eu en transportant