Page:Badin - Une famille parisienne à Madagascar avant et pendant l’Expédition, 1897.djvu/177

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méritait donc une bonne leçon. Deux officiers du 2e bataillon du 200e, le capitaine Deniau et le lieutenant Paris, se chargèrent avec le lieutenant Pierre, chef du port d’Ankaboka, d’aller à eux trois mettre la main sur Salima et de le ramener au camp mort ou vif ; ils partirent tranquillement, les mains dans leurs poches, le revolver à la ceinture, gagnèrent rapidement le village où résidait Salima, s’emparèrent de sa personne sans la moindre difficulté et le ramenèrent avec eux. On l’enferma au milieu du camp dans une case, où il fut gardé à vue par deux factionnaires. Le lendemain, je reçus l’