Page:Badin - Une famille parisienne à Madagascar avant et pendant l’Expédition, 1897.djvu/225

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

qu’avait organisées l’ingéniosité du lieutenant-colonel faisant fonction de commandant de place et de quelques autres officiers. Il y eut d’abord une « pêche miraculeuse » à la dynamite dans un petit lac tout voisin de la maison Suberbie ; malgré son titre affriolant, cette pêche fut plutôt maigre, de l’aveu général ; mais les hautes gerbes d’eau soulevées par les cartouches de dynamite eurent beaucoup de succès. Puis ce furent des courses de mulets montés par des Somalis et des Kabyles, des fantasias d’allure fantastique, un jeu de bague installé dans la grande rue de Suberbieville, c’est-à-dire dans la belle et large route qui traverse la petite ville. Ce dernier « numéro » fut particulièrement réussi ; les Chasseurs d’Afrique y trouvèrent l’occasion de faire valoir leur adresse de cavaliers et la vitesse de leurs montures. Plus loin, en face du quartier général, un jeu de tonneau avait