Page:Baillargeon - La Neige et le feu, 1948.djvu/120

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petit homme le souci de paraître viril. Il ressemblait d’une manière frappante à Me Aimé Geoffrion, — mêmes traits, mêmes gestes, même tic. (Est-ce qu’il suffirait à un poète pur de vivre au Canada pour se changer en juriste ?)

Sa connaissance des Français allait s’approfondissant, et Boureil jugeait qu’après un séjour chez eux de dix ou douze ans, il pourrait reprendre avec quelque chance de réussite son projet de parallèle.