Page:Baillargeon - La Neige et le feu, 1948.djvu/144

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prendre, d’un mouvement convulsif, il projetait de son sang vers elle, qui reculait en fiant aux éclats.

Mme  Lemercier passait.

— Par chez nous, lui dit Boureil, on tranche le cou.

— Ça se fait ici aussi. Mais, moi, je n’aime pas ça.

— Vous êtes une sensible, Mme  Lemercier !

Écœuré, Boureil sortit de la cour. Quelques pas plus loin, il se laissa choir à l’ombre d’un gros arbre.

Simone, inquiète, vint l’y rejoindre. Boureil l’étreignit dans ses bras, mais il fit ensuite fiasco. Il parla de s’en retourner en Amérique.