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VII


Le major de Paderborn. — Nous sommes envoyés à Münster. — Notice historique sur cette ville. — Le traité de Westphalie, 1648. — Le coq du bourgmestre et coutumes allemandes. — Le major Flotow et les lettres des officiers prisonniers.-Un volontaire d’un an hanovrien. — Manière dont furent traités les prisonniers. — Réponse de l’Empereur à nos. vœux pour le 1er janvier 1871. — La paix est signée. — Une dépêche de M. Jules Simon. — Nous sommes rendus à la liberté. — J’arrive à Paris dans la nuit du 17 mars. — Aspect de la capitale. — Ma joie de revoir mes parents. — La révolution du 18 mars. — Assassinat des généraux Clément Thomas et Lecomte. — Mon père quitte Paris. — La garde nationale à la gare Montparnasse. — La gendarmerie à la gare de Meudon. — Entretien de mon père avec M. Dufaure à Versailles


Le 30 novembre, un major d’infanterie, accompagné d’un lieutenant appartenant à la landwehr, vint de Paderborn nous apporter la solde[1]. Le

  1. Le gouvernement allemand donnait douze thalers par mois aux sous-lieutenants prisonniers. Le thaler valant 3 fr. 75, cela