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CHAPITRE II


Le colonel Vieyra. — Un diner au ministère de l’instruction publique. — Sainte-Barbe. — L’Empereur, l’Impératrice et le Prince impérial aux Champs-Élysées. — Le colonel de Béville m’accepte aux lanciers de la Garde. — Le maréchal Regnaud de Saint-Jean d’Angely. — Un mess de la Garde. — Première nuit au régiment et contes de la chambrée. — Le corps de garde. — Le général Ferray m’envoie à Saumur. — L’École de Saumur. — Les inondations de la Loire en 1866. — Je rentre au régiment et suis nommé sous-officier. — Une chasse de l’Empereur.


En 1862, j’étais en rhétorique et comme mon père trouvait que mes études étaient faibles, il prit le parti de m’emmener à Paris pour me placer à l’école préparatoire de Sainte-Barbe.

En grandissant, mon goût pour l’état militaire avait beaucoup augmenté, et je parlais de m’engager dans un régiment. « Tu seras militaire par Saint-Cyr, me répondait mon père, où tu ne le