Page:Baillon - La Vie est quotidienne, 1929.djvu/47

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d’une femme sur la figure d’un monsieur. Il y eut la jolie voix de la petite dame : « Vous êtes un grossier personnage ! »

— Mon Dieu ! qu’a tout ce monde à se battre sur l’avenue ?

Il y eut les gens qui courent, les gens qui tombent, les gens qui tournent les manivelles à baisser les volets. Il y eut le commissaire. Il y eut là-bas, par-dessus leurs chevaux, les bonnets des gendarmes ; il y eut, derrière les gendarmes, tout le monde qu’entraînent derrière eux des gendarmes :

— Mon Dieu ! pouvez-vous me dire ?… Et ces gendarmes ?

Il y avait sur un banc, lui Jules, lui Fernand : des artistes qui s’étaient mis à deux pour se payer un pot de fleur.