ne nuit, j’eus trop de copie. Avec mes idées de campagne, je dis au chef :
— Gagnons de la place. Le meilleur des « Échos » ne vaut rien. Supprimez.
Le lendemain, je passe à la Direction ; je m’assieds dans le fauteuil ; j’apprends ce qu’est cette chose qu’on ne supprime jamais : une rubrique.
Les Faits Divers, les Communiqués de Théâtres, les Échos sont des rubriques. Le lecteur en veut tous les jours. Comme conséquence, quand elles manquent, on en fait.
Par extension, certains articles quotidiens deviennent des rubriques : l’Éditorial, la Chronique de l’Étranger, la Nouvelle Littéraire.
Grandes ou petites, mouches bourdonnantes, araignées venimeuses, les rubriques ont leur façon de naître, de grandir, quelquefois de mourir.
Prenons la loupe :
L’Éditorial.
— M. Vachard est-il là ?
— Non, Messieurs, pas encore.
Il faut que, trois fois, les directeurs se soient informés : « M. Vachard est-il là ? » et que le