l advint une fois à Villiers d’être embarrassé.
Ce fut le jour où M. Siburd lui commanda les Quelques notes biographiques pour le Pape… Villiers débutait :
— Un Pape, songea-t-il, ça vit à Rome ; un Pape, ça fait des bulles ; on dit aussi les c… du Pape. Mais après ?
— Qu’à cela ne tienne, lui suggéra M. Sinet. Voici une collection de vieux journaux. Cherchez ce que l’on a fait pour le Saint-Père précédent ; faites de même pour celui-ci.
Pendant une semaine, Villiers transporta de gros livres, étudia, compulsa, fut pour nous « le biographe du Pape ».
Puis il descendit chez M. Sinet.
— Qué qu’c’est ?
— La biographie du Pape.
M. Sinet ne lut pas : il soupesa le papier :
— Trop court, mon cher. Un Pape, ça vaut trois colonnes.
Pendant de nouveaux jours, Villiers transporta, étudia, compulsa en biographe du Pape. Puis il revint chez M. Sinet :
— À la bonne heure, fit Sinet, le papier a son poids. Seulement, le Pape, c’est de la politique. Cela ne me regarde pas. Remettez cela aux patrons.