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Page:Baillon - Par fil special, 1924.djvu/39

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Où l’on entre, le nez précède. Quel dommage ! Cette petite cour ne sent pas bon.

Cet escalier pue le papier ; il sent aussi l’encre, puis ce quelque chose d’aigre et de fort, le relent des machines qui ont chaud.

Au bout de l’escalier, le couloir sombre. On le connaît. Là-haut, le réflecteur, sans la lampe. Au fond, la porte, où il y a toujours quelqu’un. À droite, une plaque :

SECRÉTARIAT

Allez-y franchement. Si, timide ou poli, vous frappiez, le Monsieur, de l’autre côté, vous répondrait :

— …spèce d’idiot.

Le …spèce d’idiot ne serait plus moi.

C’est là. Existe-t-il des mares, des bruyères, des champs ? Une grande salle, parce qu’il faut de la place pour ces grands murs. Mur à droite, mur à gauche, mur derrière, mur devant ; celui-ci troué de fenêtres pour qu’on sache que, tout de suite après, il vient encore des murs.

Dans le mur à gauche s’ouvre la porte à laquelle on ne doit pas frapper. Le secrétaire, les directeurs, les rédacteurs, les raseurs, trop