Page:Bailly - Histoire financière de la France, depuis les origines de la monarchie jusqu’à la fin de 1786, tome 1.djvu/514

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et forcés. — Situation comparée des finances à la mort de Richelieu et à la fin du règne de Henri IV. — Conséquences de la vénalité des offices. — Extension donnée au pouvoir des intendants en fait d’impositions.


Armées opposées aux forces de l’Espagne et de l’Autriche. — Un Italien, banqueroutier frauduleux, obtient la surintendance des finances. — Taxes, fraudes et emprunts onéreux. — Intervention du parlement à l’occasion de l’édit du toisé. — Tailles et emprunt forcé livrés aux partisans. — Opposition de la chambre des comptes et du parlement à plusieurs tentatives du surintendant. — Enregistrement de dix-huit édits bursaux en lit de justice. — Aliénations frauduleuses. — Opposition intéressée du parlement à l’établissement de droits d’entrée dans Paris. — Rigueurs exercées dans les provinces pour le recouvrement des impôts. — Villes et autres communes dépouillées du produit de leurs octrois. — Fâcheuse influence du désordre des finances et des divisions intérieures sur les négociations entamées pour la paix, et nécessité de poursuivre activement la guerre. — Nouveaux édits enregistrés en lit de justice. — Justes plaintes des rentiers, et clameurs des titulaires d’offices de finance et de judicature. — Le parlement et les autres chambres interrompent le cours de la justice et se réunissent en assemblée générale. — Intentions des magistrats. — Objets de leurs délibérations. — Concessions et promesses faites par le cardinal. — Banqueroute aux porteurs d’assignations, provoquée et adoptée par le parlement. — L’Alsace et les Trois Évêchés acquis à la France par le traité de Munster. — Continuation des hostilités avec l’Espagne. Suite des exactions et des désordres. — Union du parlement de Paris avec ceux des provinces. Mécontentement général. — Le parlement, instrument des ambitieux, demande l’éloignement de Mazarin, excite à la révolte et ordonne des impositions. — Guerre de la Fronde. — Éloignement du premier ministre. — Opposition de Mazarin et du parlement à la convocation des états-généraux, et promesse de les assembler lors de la majorité du roi. — Remontrances en matière d’impôt interdites au parlement par Louis XIV.