Page:Bainville – Au seuil du siècle.djvu/153

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rence sont devenus insipides. Trop de visites, extatiques ou non, aux offices ; trop de Pieta ; trop de « Vierges siennoises aux longues mains » ; trop de miss Bell et trop de clochettes ; trop d’anges sur les fresques, trop de cierges devant les tabernacles. Jusqu’au manteau de Mme Martin qui devient « carmélite ».

Tout cela prend aujourd’hui le petit ton vieillot, tristement souriant, des conversations qui se tiennent chez les bonnes Mmes Marmet, veuves d’académiciens. Et l’on en conçoit un dégoût d’une singulière violence lorsqu’on se met à penser, comme l’a fait M. Jules Lemaître, que cela devait enfin engendrer des discours où est proclamée la nécessité de détruire le monachisme — toujours dans le style du Puits de sainte Claire

On garde encore beaucoup plus que de la curiosité pour M. France voltairien. Mais le France fade, attendri et