Page:Bainville – Au seuil du siècle.djvu/43

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livres. Sa façon de concevoir la vie, l’amour, le plaisir est éloquente. Il attache à la jouissance grossière un prix et une importance qui donnent du dégoût. Il s’installe dans un luxe imaginaire et dans la vie de grande débauche avec une naïveté qui fait sourire.

Mais lorsque, dans ses romans, on va à ces « idées » qui faisaient son orgueil, ce caractère apparaît bien davantage. Il a toujours eu pour la Science — et souvent pour quelle science ! — le superstitieux respect des intelligences à demi cultivées. Enfin dans ses derniers romans, ses « Évangiles » comme il disait, il donne dans les antiques utopies humanitaires, dans les rêves de Cité future, avec une amusante candeur. Zola, c’était en somme la personnification du certificat d’études primaires.

Le naturalisme a fini avec lui et sur une mauvaise réputation. Quant à Zola, il ne laisse pas de disciple, à moins qu’il ne faille tenir compte de M. Paul Brulat