Aller au contenu

Page:Bainville – Au seuil du siècle.djvu/77

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

la longue nuit de l’histoire, la Grèce rayonne comme un phare. C’est elle qu’il faut interroger, etc… » Cette page curieuse se trouve dans le recueil de M. Philippe Berthelot. Elle est tirée d’une méditation sur le culte des morts, à propos de l’anniversaire de la Commune. Et l’on voit par là combien la pensée de Louis Ménard était mobile.

Mobilité un peu fatigante. On trouve dans le même petit livre des Rêveries, à côté du Commentaire d’un républicain sur l’oraison dominicale, qui est bien connu et qui est rempli de l’anarchisme sentimental de 1848, des pages dignes de Renan — je parle de Renan mûri — un conte qui fait songer à M. Anatole France et ce curieux dialogue de Socrate et de Minos où Louis Ménard se montre si sagement conservateur. Lorsque Socrate, après avoir bu la ciguë, descend aux enfers, Minos lui dévoile l’avenir, lui apprend quel sera le fruit de son enseignement, les