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Page:Bainville – Au seuil du siècle.djvu/90

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bine de l’Une et indivisible et en faveur du fédéralisme. Il faut reprendre ces deux points.

Le politicien a été fort malmené. M. Georges Deherme a dit énergiquement qu’il fallait « travailler systématiquement à le déshonorer ». M. Jean Richou, qui n’a pas toujours autant de vigueur et de netteté, écrit à son tour : « La grande erreur moderne est à nos yeux l’erreur politicienne concrétisée dans une formule célèbre : la conquête des pouvoirs publics ; il suffirait, d’après cette opinion, de renouveler le personnel politique d’un pays pour transformer son état social. » Voilà qui est excellent et l’on sait bien des gens qui, de cette formule, pourraient faire leur profit. Tout ce que la France compte de parlementaires et d’hommes de parti devra voir dans ces dispositions de la jeunesse un sérieux avertissement.

Peut-être faut-il craindre qu’une autre erreur ne s’y glisse et que, dans