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Bismarck combattait à la tribune une proposition de la gauche qui tendait à établir définitivement le régime parlementaire en Prusse, en accordant au Parlement le droit de refuser les impôts. Vous invoquez, disait-il à ses adversaires, l’exemple de certains peuples qui ont inscrit ce « progrès » dans leurs institutions. Or « l’exemple de la France, patrie de toutes ces théories, n’est pas très séduisant. Et je ne vois réellement rien dans sa situation actuelle qui nous engage à mettre sur notre corps vigoureux et sain la tunique de Nessus des théoriciens politiques français. » C’est le même homme qui, vingt-cinq ans plus tard, travaillera à remettre cette tunique sur nos épaules.