famille des Durand de l’Aube, qui épousait le fils du baron Minard, banquier et administrateur de sociétés diverses. La soirée de contrat fut éclatante. On y voyait les plus belles perles, sinon les plus belles épaules. Et, parmi la foule des cadeaux, les giroflées se firent des relations qu’elles revirent toujours avec plaisir. Car, semblables aux étoiles qui naviguent de concert dans l’espace, les présents de noces obéissent à la loi de gravitation de la société.
Les Durand de l’Aube n’avaient pas de moins fortes traditions que les Minard. Ces deux familles, dont l’une s’était enrichie par les biens nationaux et l’autre dans les fournitures de guerre, joignaient à l’esprit d’acquisition l’esprit de conservation qui est encore plus précieux. La tasse fut