Page:Baissac - Le Folk-lore de l’Île-Maurice, 1888.djvu/383

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terre, naplis bouzé, cornent mort. Mouces croire li fine mort même, quitte 11.

Dé trois mois passé, couroupa fine guéri. Ene zour yève aile rende visite lafille léroi. Coma zaute après cause causé, lafille léroi dire li : « Vous coné couroupa, vous ? — Vous dimandé sipas moconé couroupa ? Cornent mo napas coné li, li même mo couvai ! Tantôt, quatre hères, si vous dans vous lafenète vous a trouve moi passé làhaut li. »

Yève sourti lacase léroi, li aile dans bois. Li ti coné à côte éne manman poule après couvé ; li prend trois dizefs gâtés, li mette dans so poce. Li aile dans cimin à côte couroupa pour passé, li assise Ihaut éne roce. Couroupa vini, li trouve yève : « Fouti cocon 1 zourdi là to napas pour çapé, mo pour touye toi ! » Yève semblant ploré : « Aïo ! aïo, mon ami ! to napas pour gagne lapeine pour touye moi ; grand grand malade av moi, talhére mo à mort. Aïo ! aïo ! coment mo souflert ! Pardon, compère, pardon ! Vine donne moi lamain pour levé ; mo vlé trainé pour aile Ihoptal, sipas docteir va soulaze mo lécorps. Aïo. aïo ! difé dans mo lostoraa ! aïo !! » Couroupa