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Au Ravin Bleu

La chute de la colonne Vendôme.

18 mars 1871

72 p. ; 4,50€

«Elle était tombée la veille en grande cérémonie, justifiant après trente ans la prophétie de Henri Heine : “Déjà une fois, les orages ont arraché du faîte de la colonne Vendôme l’homme de fer qui pose sur son fût et en cas que socialistes parvinssent au Gouvernement, le même accident pourrait lui arriver une seconde fois, ou bien même la rage d’égalité radicale serait capable de renverser toute la colonne afin que ce symbole de gloire fût entièrement rasé de terre.” L’ingénieur chargé de la démolition s’était engagé, “au nom du club positiviste de Paris”, par un contrat longuement motivé, à exécuter “le 5 mai, jour anniversaire de la mort de Napoléon, le jugement prononcé par l’histoire et édicté par la Commune de Paris contre Napoléon Ier.” On lui débauchait souvent ses ouvriers et l’opération fut retardée jusqu’au I 6. »

Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871 Franz Masereel

Capitale

66 dessins

80 p. ; 10€

Franz Masereel «est l’ennemi de l’État, là où il favorise la force et l’injustice ; il est l’ennemi de la “société”, despotique et conservatrice, et quoiqu’il n’adhère à aucun parti (il les rejette tous comme autant d’entraves à la liberté intérieure), il est du côté des faibles, des opprimés et des victimes. Dans ses romans graphiques : Passion d’un homme, Idée, Le soleil, dans son autobiographie imaginaire, il a cloué au pilori, à l’aide de caricatures grotesques, tous les ennemis de la liberté, tous les représentants d’une morale égoïste, à la poursuite d’un but personnel : fauteurs de guerres, spéculateurs, juges réactionnaires, policiers, etc. Son amour de l’humanité le porte à détester tout ce qui fait violence à l’homme et rompt la sainte unité du monde.» Stefan Zweig