Page:Bakounine - Œuvres t2.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

appliqué au contenu des pages 149-210 et 214-247 du même manuscrit, publiées par eux sous ce titre à Genève en 1882.

Dans ce tome II on trouvera la réimpression de trois écrits de Bakounine appartenant aux années 1870 et 1871, qui sont certainement le meilleur de son œuvre. Dans l’introduction (non signée) qu’il a mise en tête du volume de 1895, Max Nettlau, après avoir expliqué les procédés de composition de Bakounine, et parlé de la quantité de manuscrits commencés par lui, et laissés inachevés, dans les années qui précédèrent 1870, ajoute : « De ces essais inachevés, ses écrits suivants profitèrent ; il en employa les meilleures parties à des œuvres nouvelles. C’est ce qui explique la perfection des œuvres parues dans les années de l’Internationale, œuvres publiées selon les besoins du moment, rapidement écrites, mais au fond desquelles on retrouve le résultat des longues études précédentes. »

Ces trois écrits sont :

Les Ours de Berne et l’Ours de Saint-Pétersbourg, complainte patriotique d’un Suisse humilié et désespéré, publié sans nom d’auteur au printemps de 1870 ; Neuchâtel, imprimerie G. Guillaume fils, 45 pages in‑16 ;

Lettres à un Français sur la crise actuelle, septembre 1870, imprimé sans nom d’auteur ni d’imprimeur, à Neuchâtel, à l’imprimerie G. Guillaume fils, brochure in‑16 de 43 pages (nous avons fait suivre cette réimpression de la reproduction intégrale du texte du manuscrit de Bakounine, dont une partie avait été retranchée en 1870) ;

L’Empire knouto-germanique et la Révolution sociale,