Page:Bakounine - Œuvres t4.djvu/16

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caisses de résistance et des grèves, qu’une digression l’entraîne loin de son sujet : il le perd bientôt de vue, et n’y revient plus dans la partie du manuscrit qu’il a rédigée. Il disserte pendant quarante-cinq feuillets encore sur toute sorte de questions, puis cesse brusquement d’écrire, nous privant ainsi de l’avantage de connaître ce qu’il s’était proposé de nous montrer : comment toutes les pensées, toutes les tendances philosophiques et sociales qui naissent au sein du prolétariat « ont pour point de départ principal, sinon exclusif, cette revendication économique qui constitue l’essence et le but de l’Internationale ».

J. G.


Nota. — Dans ce volume comme dans les précédents, les chiffres inférieurs placés, dans le texte et dans les notes, à côté d’une barre verticale, indiquent les feuillets (ou les pages du manuscrit de Bakounine.




ERRATA


TOME II. — Notice biographique, p. XXXVII, ligne 7 d’en bas. — Dans cette ligne, supprimer le mot « saxon » : W. Liebknecht n’était pas Saxon ; il est né à Giessen, dans le grand-duché de Hesse.

Tome IV, page 81, lignes 7-8. — Au lieu de : « comme chaînon un intermédiaire », lire « comme un chaînon intermédiaire ».

Ibid, page 170, note. — Le commencement de la note doit être rédigé ainsi : « Il s’agit du procès (que Bakounine appelle par erreur procès des Treize) intenté aux organisateurs de la manifestation faite sur la tombe du représentant Baudin ». — Le procès dit des Treize est celui qui aboutit à la condamnation, le 6 août 1864, de treize républicains (Garnier-Pagès, H. Carnot, Ch. Floquet, J. Ferry, Hérold, etc.) qui avaient participé à une association non autorisée de plus de vingt personnes.