Page:Bakounine - Œuvres t6.djvu/183

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
RAPPORT SUR L’ALLIANCE


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

|29 La première cause fut celle-ci[1] : les membres les plus influents, les meneurs ou les chefs des Sections de la Fabrique considérèrent notre propagande et notre organisation nouvelle, les uns avec indifférence, les autres même avec un certain degré de bienveillance, tant qu’ils crurent que l’Alliance ne devait être qu’une sorte d’académie où devaient se débattre théoriquement de pures questions théoriques. Mais lorsqu’ils s’aperçurent que le groupe de l’Alliance, peu soucieux de faire de la théorie en pure perte, s’était donné pour but principal l’étude des principes et de l’organisation de l’Internationale, dans laquelle se résumait pour elle toute la pratique

  1. Il s’agit, comme la suite le fera voir, des causes qui provoquèrent l’hostilité de la Fabrique et des meneurs des comités à l’égard de la Section de l’Alliance. Le contenu des feuillets 29-36 a été publié, par extraits et sous une forme un peu condensée, au tome Ier de L’Internationale, Documents et Souvenirs, pages 183-186. Il y a donc quelques légères différences entre le texte donné ici, qui est de Bakounine sans retouches, et celui qui a été imprimé dans L’Internationale.