Page:Bakounine - Œuvres t6.djvu/215

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l’Alliance Internationale de la Démocratie socialiste. Voulant avant tout le triomphe de la grande cause du prolétariat, et considérant l’Association Internationale des Travailleurs comme l’unique moyen pour atteindre son but, elle s’immola, non par esprit de concession, mais par esprit de fraternité, et |49 parce qu’elle s’était convaincue de la parfaite justice des résolutions que le Conseil général de Londres, en décembre 1868, avait publiées[1] contre elle[2].

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L’Alliance dont je parlerai désormais est une tout autre Alliance : ce n’est plus une organisation internationale, c’est la Section isolée, toute locale, de l’Alliance de la Démocratie socialiste de Genève,

  1. Le mot publiées est inexact, car il ne fut pas donné de publicité aux résolutions du 22 décembre 1868.
  2. Cet alinéa et le précédent, séparés, dans le manuscrit, par des filets de ce qui précède et de ce qui suit, ont été omis dans le Mémoire. Mais le contenu du premier de ces deux alinéas a été placé dans le texte même du Mémoire, p. 55 ; et la phrase : « La Section de Madrid se transforma en section de l’Internationale, tout en conservant le programme de l’Alliance », a donné lieu, à la p. 244, à une rectification ainsi conçue : « Lorsque nous écrivions ces mots, nous ne savions pas exactement de quelle manière certains internationaux espagnols avaient appartenu à l’Alliance, si c’était à titre de membres de sections existant en Espagne ou de membres de la section de Genève. Nous sommes aujourd’hui fixés sur ce point : tous les internationaux espagnols qui appartinrent à l’Alliance de la Démocratie socialiste, société publique affiliée à l’Internationale, furent simples membres de la section de Genève. Il n’y a jamais eu, à Madrid, une section de l’Alliance ; la section de l’Internationale y fut créée directement, lors du voyage de Fanelli. »