notre amitié et notre honneur commun, pour notre cause elle-même, sois plus tempéré quant à la boisson, et surtout observe la juste mesure.
Tu as peine à déchiffrer mon écriture, de sorte que si tu te chargeais de corriger les épreuves de mon livre à toi seul, cela amènerait immanquablement des embrouillements. Tu me ferais parler un autre langage ce qui me jetterait dans le désespoir. Je tiens beaucoup à ce que ma brochure ou mon livre[1] soit correctement imprimé, c’est pourquoi, je te le répète encore une fois ; une intelligence vaut bien, deux en valent mieux.
Embrasse pour moi Marie.
Voici une lettre pour Varlin ; je m’empresse de te l’envoyer aujourd’hui même, au cas où, sur les instigations de notre impatient ami Ross[2] tu te serais décidé de partir pour Paris, avant que mes affaires et surtout mes ressources pécuniaires m’eussent permis de me rendre chez vous. Je vous en ai déjà parlé