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SATYRIASIS


Je crois, par conséquent, qu’il faudrait désigner par le mot aphrodisie, les excitations sexuelles que nous venons de décrire et qui peuvent répondre, comme dans l’observation de Trélat, à une santé physique absolument parfaite.

Par nymphomanie ou satyriasis, il faudrait désigner au contraire un état morbide très grave, se terminant par la mort, et caractérisé par des lésions anatomiques.

Cette réforme du langage médical nous paraît utile au point de vue de la clarté scientifique.


Il me reste à vous parler des perversions de l’instinct sexuel. Ce sera le sujet de notre prochaine conférence.