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LES PÉDÉRASTES

Leurs accès d’érotisme reviennent périodiquement. Enfin certains d’entre eux sont atteints de mal comitial. C’est ce que Tarnowski[1] appelle la pédérastie épileptique.

C’est surtout aux sujets de cette espèce qu’on peut appliquer l’épithète de congénitaux. Ils ont apporté en naissant une prédisposition cérébrale qui devait, plus tard, les rendre tributaires d’un vice qui n’était chez eux que la manifestation d’une maladie.

Ce sont encore, dans une certaine mesure, des aliénés plutôt que des coupables.

La pédérastie en pareils cas est plutôt un symptôme de dégénérescence psychique qu’un état pathologique spécial.


Il existe aussi ce qu’on peut appeler la

  1. Tarnowski, Die Krankhaften Erscheinungen des Geschlechtsinns, eine forsichen psychatrische