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NYMPHOMANIE

n’observa jamais un genre de vie régulier, et montra, pendant plusieurs années, une aversion extrême pour les approches maritales.

Plus tard elle fut prise d’accès d’asthme si violents qu’elle manqua périr. Helwich[1] soupçonna qu’ils marquaient en quelque sorte le principe d’une aliénation érotique.

« En effet, dit-il, je ne puis ignorer les bruits qui couraient la ville concernant ses appétits vénériens. Elle nous raconta elle-même franchement, mais sans grossièreté ni obscénité, avec quelle ardeur elle aspirait aux assauts amoureux que longtemps elle avait repoussés.

Elle nous décrivit également en termes honnêtes et sans geste indécents, mais

  1. Helwich, Ephemérides naturæ curiosorum, Obs. 148, pag. 308.