Page:Ballanche - Pensées et Fragments, éd. Vulliaud, 1907.djvu/31

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traditions, uniformes lorsqu’on vient à les comparer, ne différant les unes des autres que par quelque chose d’analogue à la différence des langues, indiquent qu’à une époque très reculée l’histoire primitive du genre humain a été connue, du moins dans ce qui n’excède pas les limites de la sphère où se meut notre intelligence.

(Paling. soc., p. 40.)


La Genèse n’est pas seulement une cosmogonie, elle est aussi l’histoire primitive du genre humain.

(Paling, soc., p. 46.)


Les cosmogonies commencent toutes par le récit de révolutions opérées dans les royaumes de l’intelligence, et ces révolutions dues par conséquent à des substances intelligentes.

(Paling. soc., p. 49.)


Les faits sont la réalisation des pensées ; rien ne se passe dans les royaumes de l’humanité agissante, qui ne se soit passé dans les royaumes de l’humanité intelligente et morale ; le genre humain est un ; toutes les histoires des sociétés humaines sont unes et identiques.

(Formule gén. de l’Hist. 1er fragment.)


Nous ne connaissons qu’une partie des plans de la création et de l’ensemble des destinées humaines, ainsi que de l’ensemble de chaque destinée humaine en particulier.

(Paling. soc., p. 130.)


Une loi gouverne le monde physique. Une loi aussi gouverne le monde de l’humanité.

(Formule gén. de l’Hist. 1er fragment.)


L’espèce humaine tend à un but unique, à un principe unique ; tous les hommes y concourent comme individus ; et tous les peuples comme réunions