homme prosterné au pied des saints autels-, l’admirable prière dont Hébal a entendu les paroles s’élever vers le ciel.
Pour donner une idée de la manière dont Hébal considérait le temps et l’espace, voici un passage d’une lettre qu’il écrivait à un de ses amis :
« Dieu renferme l’infini dans une molécule de matière. Il renferme la perception de l’éternité dans un instant indivisible. Représentons-nous par la pensée le plus petit insecte de la création. Nos yeux ne sauraient l’apercevoir, le plus fort microscope nous le montre à peine. Pourtant il y a là une vie, une action, une faculté locomotive. Cet insecte a été plus petit encore, puisqu’il est né, puis qu’il s’est développé. Ce n’est pas tout. Un mouvement de circulation entretient en lui cette vie organique si obscure pour nous.