qu’elles ont façonné de leurs fortes mains, et elles y ont laissé des monuments qui feront dire aux âges suivants : Combien furent puissants ceux qui nous ont précédés sur la terre !
L’attention d’Hébal est à peine attirée par les murmures de la place publique d’Athènes.
Il est tout entier à la lutte du principe Dorien et du principe Ionien, qui se manifeste par la guerre du Péloponèse ; il voit là l’antagonisme du destin et de la volonté humaine ; si Sparte essaie vainement de stéréotyper la civilisation héroïque, c’est vainement aussi qu’Athènes exagère l’émancipation de l’homme.
Mais que la mort de trois cents Spartiates aux Thermopyles ait été inutile à la Grèce, elle est utile encore au monde, car les nobles actions sont le dictame des esprits.
Socrate boit la ciguë ; le génie éploré de la Grèce s’enfuit ; il sait que le peuple qui tue ses prophètes est perdu.
La muse tragique et la muse comique ont