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Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/165

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"diverses, que lui imposent les) lieux et les temps, obtient la plus haute fortune.

349. Celui qui, au contraire, étant averti de ce qu’il y a de mieux, ne saisit pas (la différence) entre le bien et le mal, suit une mauvaise voie. Il se lamente quand les malheurs ont fondu sur lui.

350. Ô Bharatide, considére-toi donc comme (obligé à suivre) une conduite différente. Ton esprit, qui aurait du être tenu en bride (par toi), était tombé au pouvoir de Douryodhana.

351. Enfoncé dans le malheur par ta propre faute, pourquoi veux-tu tuer Bhîmasena ? Réprime donc ta colère, en te remémorant tes fautes.

352. Ce méchant qui, par jalousie, conduisit la Pâñcâlienne (Krishna) au milieu de l'assemblée, a été tué par Bhîmasena désireux de venger l’hostilité (dont on avait fait preuve à son égard).

353. Considère tes mauvaises actions, et celles de ton méchant fils, (consistant en ce) que les fils de Pândou, malgré leur innocence, ont été abandonnés (par toi), ô tourmenteur des ennemis. »

354. Vaiçampâyana dit : Après que Krishna lui eut ainsi exposé toute la vérité, le maître de la terre, Dhritarâshtra, dit au fils de Devakî :

355. « Ô Madhavide aux grands bras, tout ce que tu m’as dit est vrai. L’affection que je portais à mon fils, ô homme vertueux, m’a enlevé ma fermeté.

356. Grâce au ciel, protégé (par toi), ô Krishna, le tigre des hommes au véritable héroïsme, Bhîma, a échappé à mon embrassement.

357 Maintenant, ma colère s’est évanouie, ma fièvre a