Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/191

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et que son esprit est très faux. Hâte-toi de l’abandonner, ô mon enfant, et d’apaiser les fils de Pândou.

543. Insensé ! Ne sais-tu pas que Bhîmasena est impatient, que tu le frappes de paroles aiguës comme des nârâcas, ainsi que (l’on excite) un éléphant avec des tisons (allumés) ?

544. Dans ta colère, c’est ainsi que tu te sépares (de tes cousins), après leur avoir lancé des paroles (aussi blessantes) que des pointes de flèches ! » (Mon fils) exhala contre eux le venin (de sa fureur), comme un serpent (exhale le sien) contre un taureau.

545. Tué par Bhîmasena, comme un grand éléphant (est vaincu) par un lion, ce Dousçâsana gît à terre, ses deux grands bras écartés.

546. L’irrité et très impétueux Bhîmasena, fit une chose horrible au-delà de toute expression, en buvant le sang de Dousçâsana dans la bataille.